

Une nouvelle mère qui perd son emploi après un congé de maternité se retrouve sans filet social : l'accès aux prestations d'assurance-emploi lui est simplement refusé.
Alors qu'une personne malade a droit à un maximum de 26 semaines de prestations d'assurance-emploi, les proches aidantes et aidants qui les soutiennent n'ont droit qu'à 15 semaines.

C’est avec fierté que ce projet de loi s’associe au Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) dans le cadre de leur campagne sur la proche-aidance et au Mouvement Action-Chômage (MAC) de Montréal dans le cadre de leur campagne Pousse, mais poussettes égales.
Ces campagnes visent à mettre la pression sur le gouvernement pour qu’il modifie la Loi sur l’assurance-emploi, afin que toutes les travailleuses aient droit à une protection en cas de chômage, indépendamment de toute absence sur le marché du travail liée à la grossesse, à la maternité ou aux responsabilités familiales.
« Les femmes qui perdent leur emploi durant leur congé de maternité ou peu de temps après leur retour au travail ne sont pas protégées par l’assurance-emploi. C’est un cas classique de discrimination systémique »
- Jérémie Dhavernas, responsable des services juridiques du MAC de Montréal.