Salaires trop faibles en restauration…

Aujourd'hui, c'est de la restauration dont on entend parler. Hier, c'était les travailleurs saisonniers en agriculture. Demain, ce sera les emplois d'été étudiants.

La pénurie de main-d'œuvre touche tous les milieux de notre économie. Personne n'y échappe. Par contre, certains peuvent s'en sortir mieux que d'autres, notamment en offrant des conditions de travail compétitives.

Certains ont tenté de pointer du doigt la PCRE comme cause de la pénurie. Or, même le Conseil du patronat du Québec a été obligé d’admettre aujourd’hui que la situation sur le terrain ne s’est pas améliorée suite à la fin des prestations d’urgence. Show de boucane finalement...

Selon moi, le problème est double: la pénurie de main-d'œuvre est combinée à une pénurie de bons emplois. La pandémie a plus que jamais révélé les failles de notre filet social et l’importance d’avoir des conditions de travail stables. Les gens reconnaissent de plus en plus leur valeur et sont moins prêts à accepter des conditions déraisonnables. Pourtant, certains employeurs persistent à offrir le minimum à leurs employé.es et se plaignent de ne pas avoir la main-d'œuvre suffisante pour opérer normalement.

Vous voulez un marché du travail capitaliste basé sur l’offre et la demande? Eh bien, voici la demande des travailleur.euse.s: des emplois bien rémunérés qui leur permettent d’avoir une qualité de vie satisfaisante. À un moment donné, c’est aux employeurs de s’adapter aux nouvelles règles du marché de l’emploi.

Pendant ce temps-là, moi je me remets au travail dès la semaine prochaine avec mes collègues au Parlement pour continuer de bonifier notre filet social qui a été gravement mis à mal par la pandémie. Comptez sur moi pour continuer de me battre pour les travailleur.euse.s et améliorer les conditions de travail de toutes et tous.

Précédent
Précédent

Si vous en avez les moyens, n’achetez pas.

Suivant
Suivant

Vous souvenez-vous du projet de loi C-10?